Houdin, Bourgi (Albert), Galy et Mattei : tous ont bataillé dur, sacrifié temps et argent, essuyé moqueries et quolibets, bravé pluie, soleil et neige pour que triomphe la vérité et que justice soit rendue à Laurent Gbagbo dont le seul crime est d’avoir refusé d’être un énième sous-préfet de la France en Afrique francophone. Que ce soit dans les journaux, à la radio, à la télé ou sur les réseaux sociaux, tous ont repris le combat d’Émile Zola qui, envers et contre tout, prit jadis la défense d’Alfred Dreyfus. Grâce à eux, notre voix devint plus audible dans l’Hexagone et beaucoup de citoyens français comprirent mieux notre cause. Tous les quatre ont donc droit à notre reconnaissance. Et je ne veux point minimiser le travail et l’engagement dont chacun a fait preuve durant ces 8 années de souffrance et d’angoisse. Qu’il me soit toutefois permis de féliciter particulièrement François Mattei. Pourquoi ? Parce que, si je ne m’abuse, il est le seul, à mon humble avis, qui, dans ses interviews, n’a jamais manqué de désigner nommément ceux qui sont derrière cette cabale qui a endeuillé et détruit notre pays : la Franc-maçonnerie et les autorités françaises (d’abord, Chirac et Sarkozy ; ensuite, Hollande et Macron qui s’est vite accommodé de cette dictature immonde et cruelle). Jamais Mattei n’a cherché à ménager ni à protéger les dirigeants de son pays que Me Jacques Vergès considérait à juste titre comme des voyous et des assassins. Un spécial BIG Up à Lui ! Jean-Claude DJEREKE