Nous espérons que, le 1er février 2019, la CPI, si elle veut redorer son blason, désavouera définitivement Mme le Procureur et qu’elle confirmera une libération inconditionnelle et immédiate de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Mais la vraie espérance n’est pas attente passive. Elle est plutôt anticipation et action. Si, par extraordinaire, la France, qui agit et s’agite derrière Fatou Bensouda, l’emportait, si ses tristes marionnettes trouvaient d’autres arguments farfelus pour maintenir nos frères loin de leur pays, qu’est-ce qui a été prévu par les Africains luttant pour la fin de l’ingérence de la France dans leurs affaires internes? Ont-ils envisagé divers moyens de pression? Ont-ils pensé à des actions fortes et concomitantes, histoire de ne pas laisser s’éteindre le feu allumé par l’Italie qui vient de mettre sur la place publique les crimes de leur ennemi commun? Car, au-delà de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, c’est la libération de 14 pays qui est en jeu. Nous qui en avons marre de l’occupation et de l’exploitation de nos pays par la France, nous ferons quoi, dans trois jours, si les choses ne se passent pas comme nous le voulons?
Jean-Claude DJEREKE