Le samedi 7 juillet 2018, une cérémonie politique organisée à Korhogo par le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement politique proche du Président de l’Assemblée Nationale, M. Soro Guillaume et présidé par le député Kanigui Soro, a subi un assaut barbare perpétré par des individus armés de machettes et de gourdins.
Ces actes de violences ont occasionnés le décès de M. Soro Kognon, un membre du RACI. On déplore également de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.
Le Front Populaire Ivoirien (FPI) présente ses condoléances à la famille du défunt et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le FPI condamne ces actes de violence qui font peser de graves menaces sur la vie politique en Côte d’Ivoire. En effet, les responsables du RACI ont publiquement et abondamment incriminé sur les réseaux sociaux le 1er ministre, Amadou Gon Coulibaly, comme étant le principal commanditaire de cette agression. Ils ont affirmé que celle-ci résulte des contradictions politiques internes au RDR qui l’opposent à leur parrain, Guillaume Soro, le Président de l’Assemblée Nationale. Cette guerre des factions rivales qui est ainsi déclenchée laisse craindre dans un proche avenir une escalade de la violence dans notre pays qui a plutôt besoin de paix et de stabilité. Les ivoiriens souhaitent que les prochaines élections générales soient transparentes et se tiennent dans un environnement apaisé afin de tourner la page de ces vingts dernières années de crises.
Aussi, le FPI exige du gouvernement qu’il prenne toutes les dispositions nécessaires pour qu’une enquête approfondie et sérieuse soit menée sur cette agression et que les auteurs et commanditaires soient arrêtés et traduits devant les tribunaux.
Le FPI demande, une fois de plus, au gouvernement de M. Ouattara de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des ivoiriens et pour promouvoir la stabilité politique et la liberté d’opinion.
Pour le Front Populaire Ivoirien
la Secrétaire Générale, porte-parole
Agnès Monnet