Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique de cette semaine, le chef de l’État, selon l’agence France Presse (AFP) n’exclurait plus du tout l’idée d’un 3ème, voire un 4ème mandat à parti de 2020.
Pour EDS, cette déclaration désormais ouverte n’est que pure provocation contre le peuple ivoirien. L’idée dun 3ème mandat, le chef de l’État actuel le sait, est anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable en Côte d’Ivoire. Au demeurant, cette sortie du chef de l’État conforte davantage la justesse du combat de EDS pour la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples du 16 novembre 2016. Le chef de l’État actuel devrait donc se résoudre, dès maintenant, à la mise en place d’une CEI consensuelle pour des élections libres, justes et transparentes, élections auxquelles il ne peut se présenter en 2020, mais qui doivent être le gage d’une alternance démocratique et pacifique dans notre pays.
D’ores et déjà, il n’est pas question pour EDS de légitimer une CEI dont le seul objectif est d’accompagner l’actuel chef de l’Etat dans ses visées anticonstitutionnelles et dangereuses pour la Côte dIvoire.

Fait à Abidjan, le 03 juin 2018
Pour EDS
Pr. Georges Armand Ouégnin
Président