Je n’ai pas été informé auparavant par mon Photographe attitré, Antoine ONGUI, mon petit-fils de sept ans, de cette photo prise le mercredi 25 août 2015. L’ayant découverte hier (NDLR, 26 août 2015), je l’ai postée pour l’encourager dans ses prises de vues de son IPhone.
En effet, j’étais, sur cette photo, plongé dans la re-lecture de l’une des Communications de la Chercheuse au « Centre for the Study of Governance Innovation » de l’Université de Pretoria, Giulia Piccolino, une Italienne. Giulia a aussi et surtout été Observatrice de l’élection présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire pour le compte de l’ONG « Carter Center ». Elle séjourne en ce moment en Allemagne depuis plus d’an.
La Communication de Giulia que je re-lisais ici s’intitule : « Ultranationalism, democracy and the law : insights from Côte d’Ivoire » (Ultranationalisme, démocratie et les Lois : aperçus de la Côte d’Ivoire). Dans cette contribution académique, elle nous décrit les différentes phases de l’élection présidentielle de 2010 et surtout la non-application de la Loi fondamentale de ce pays par toutes les parties en présence. Et elle conclut par cette belle phrase : « Il reste à voir quel rôle jouera la Loi dans l’avenir de la Côte d’Ivoire. Cependant il y a des signes qui montrent que l’administration actuelle de Alassane Ouattara ne va décidément pas rompre avec le passé (Bovcon 2013) et que la participation de la Cour pénale internationale en Côte d’Ivoire est en train de changer un peu dans un contexte où la Loi continue à être considéré comme un outil dans les mains des détenteurs du pouvoir, plutôt qu’une arme des faibles. »
Je vous invite à découvrir Giulia dans sa contribution paru dans le livre de Fabio Viti « LA CÔTE D’IVOIRE, D’UNE CRISE À L’AUTRE », L’Harmattan, août 2014.
Simplice ONGUI