Dagnogo-Yssoufou

Dagnogo Yssoufou invite les promoteurs de la transition
à plus de responsabilité (Ph: DR)

Dagnogo Yssoufou est le président d’honneur du Mouvement national de soutien à la candidature unique (Monascau) du Rhdp à Abidjan Sud (Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët). Au cours d’une rencontre avec la presse hier jeudi 20 août à Treichville, il a déclaré n’avoir pas de crainte quant à la réélection du président de la République, Alassane Ouattara Pour justifier sa position, il dit s’appuyer sur l’immense travail qu’abat le président Ouattara, depuis son élection. «En quatre ans, le chef de l’É- tat a réussi à replacer sur l’orbite de la scène internationale, ce pays. Son bilan plaide pour lui et c’est son meilleur cheval», a-t-il lancé. Par ailleurs, il a fait le bilan des actions menées par l’organisation locale qu’il dirige. Pour M. Dagnogo, en effet, le Monascau-Rhdp continue de jouer un rôle important dans la mobilisation des électeurs. «Nous avons initié des opérations porte-à-porte pendant le recensement électoral en vue de sensibiliser les nouveaux majeurs de nos communes à s’inscrire sur la liste électorale. En ce qui concerne ceux qui y sont inscrits déjà, nous leur avons demandé d’aller vérifier leurs coordonnées. Le bilan a été positif à nos yeux et nous continuons de mobiliser», a-t-il relevé. Dagnogo Yssoufou a, par ailleurs, annoncé plusieurs campagnes de proximité à Treichville pour consolider les acquis. «A Treichville, nous avons la chance d’avoir des élus qui se battent jour et nuit pour la mobilisation le jour du scrutin. Nous serons à leurs côtés, avec nos jeunes pour faire encore plus», a-t-il soutenu. Aux adversaires du président Ouattara qui exigent une transition, le président d’honneur du Monascau-Rhdp d’Abidjan Sud a conseillé la sagesse. Car pour lui, demander une transition, c’est nier le fonctionnement des institutions de la République. «Ceux qui parlent de transition sont à court d’idées. Peut-être qu’ils ont un agenda secret. Mais les Ivoiriens ne sont plus dupes. Personne n’acceptera de régresser, après tant d’années de gâchis. Ils ont intérêt à résoudre les problèmes que traversent leurs partis politiques», a-t-il conclu.

Y.D

Source : L’Inter N°5154 du Vendredi 21 Août 2015