Affi N'Guessan Pascal,  président du FPI, candidat à l’élection présidentielle d'octobre 2015 en Côte d’Ivoire

Affi N’Guessan Pascal, président du FPI, candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015 en Côte d’Ivoire

A la fin du Communiqué de l’imposture, de l’irresponsabilité et de l’immaturité qu’il a publié à Abidjan le 10 Août 2015, l’irrécupérable Koné Boubakar, Porte-Parole de la bande mafieuse des frondeurs dit ceci :

« … le Front Populaire Ivoirien, après en avoir décidé lors de son Comité Central Extraordinaire du 1er août 2015 :

  • Réaffirme qu’il est inopportun d’organiser l’élection présidentielle en octobre 2015 en Côte d’Ivoire ;
  • Demande à ses militantes, militants, sympathisants et au peuple souverain de Côte d’Ivoire de ne pas s’associer à une mascarade d’élection aux conséquences imprévisibles ;
  • Affirme qu’en temps opportun, il se donnera les moyens légaux pour faire barrage à toute imposture et toute forfaiture d’où qu’elles viennent ;
  • Met en garde quiconque prétendrait se présenter à l’élection présidentielle frauduleusement au nom ou sous la bannière du FPI ;
  • Prévient également qu’il s’opposera par les moyens légaux à l’organisation et à la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire tant que les préoccupations légitimes dûment exprimées et largement partagées par l’opinion nationale ivoirienne ne seront pas satisfaites ;
  • Exhorte ses militantes, militants, sympathisants et les démocrates de tous bords à rester mobilisés, à l’écoute des mots d’ordre du Parti et prêts pour les batailles futures en vue de libérer et restaurer la Côte d’Ivoire ».

Alors voici donc que la hache de guerre serait désormais déterrée. Comme les microbes d’Abobo et de Yopougon qui terrorisent et prennent les populations en otage, les frondeurs veulent lancer l’offensive contre la République, les lois et les droits. Pour eux, leurs intérêts passent avant ceux de la Côte D’Ivoire et des Ivoiriens. Pour eux, notre pays n’a aucun droit d’organiser des élections pour avancer et renforcer le processus démocratique initié depuis 1990. Pour eux, Affi ne doit pas être candidat mais doit abandonner le pays à Dramane Ouattara pour en faire ce qu’il veut. Et de manière indirecte mais insidieuse, maladroite et cynique, ils appellent à l’insurrection, à la révolte populaire pour empêcher Affi de déposer son dossier de candidature à la CEI, empêcher la campagne électorale et surtout empêcher la tenue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015.

De très gros paris donc, de très gros risques à prendre aussi et enfin de très gros défis à relever. Mais ces chacals sont enragés. Malheureusement, oui malheureusement pour eux, le seul moyen de neutraliser un chien enragé, c’est de le noyer. Sans pitié et sans remords. Dramane est conscient qu’il a les hommes et les moyens qu’il faut pour ce genre de boulot. Vraiment triste tout ça, mais allons seulement. Avant tout, la politique c’est cela aussi. Ou bien?

Charles Sinclair Zeze, Montréal, Québec, Canada