Le PCWS (polyvalent wireless communication systems), un système de communication générale et à moindre coût est une création de Victor Kossikouma Agbégnénou qui pourrait révolutionner le monde de la communication téléphonique. De nationalité togolaise, le vétérinaire de renom n’a pas limité ses capacités dans son domaine professionnel. Il est connu aussi au-delà de la science animale, pour sa récente découverte en outil de communication. Une découverte pas comme les autres.
Rendre accessible le téléphone à tous partout et parfois gratuitement en appel local, tel est le principal but visé par Victor Kossikouma Agbégnénou. La mise en place d’une telle technologie devra permettre l’accès à tous à l’Internet à partir d’une connexion haut débit satellitaire et de distribuer les services en téléphone, images et internet sans l’usage d’un câble. Cette dernière découverte est sans précédente. Les systèmes de ce genre qui existaient avant le PWCS ne dépassaient pas les rayons de 50km. Cette œuvre du laboratoire Ka-Technologies émane de la recherche et de l’ingéniosité de son Directeur, Agbégnénou. Une telle invention promet un lendemain meilleur, surtout pour le continent noir qui rencontre des difficultés dans la communication téléphonique. Cette invention pourra permettre le désenclavement des zones reculées et pallier les problèmes de disparités numériques entre les pays du nord et ceux du sud.
Pouvant faciliter la liaison entre les peuples, le PWCS se veut un outil facilitateur des moyens de communication pour le 21e siècle. Vétérinaire de son état, Victor Kossikouma Agbégnénou est un diplômé de l’Académie de Moscou et de l’Ecole supérieure de Maisons-Alfort en France. Dans le domaine professionnel qui est le sien, il a fait preuve de son génie. En effet, ce docteur des animaux a à son actif quatre brevets d’invention dans le domaine médical.
Son génie fait courir derrière lui des sollicitudes qu’il décline pour raisons de dignité et de considération. Face à des propositions des Américains et Suisses pour le rachat de son brevet contre des millions de dollars, l’inventeur confie : « Ils sont venus me voir dans mon labo situé au soussol d’un immeuble sur l’avenue des Champs Elysées à Paris. Après de longues heures de discussions tendues, je leur ai dit que même si je dois vendre la licence, ce sera assorti d’une condition indiscutable, celle qu’ils acceptent d’exploiter le produit partout ailleurs dans le monde, à l’exception de l’Afrique, me laissant ainsi le droit de traiter en personne avec le continent noir ». Avant d’ajouter, pour mettre fin au deal : « Vous savez, je suis déjà dans une cave, je ne peux pas descendre plus bas ». Le rejet de ce deal confirme son attachement à un adage : « L’Afrique d’abord, Kossikouma après ». Et cela constitue son leitmotiv. L’Afrique reconnaîtra-t-elle la valeur de l’or après l’avoir perdu ? Prêts depuis quelques années pour passer à sa vulgarisation, les Etats africains sont réticents à donner leur aval à son invention afin de permettre une ouverture aux espaces nationaux et aux accords d’autorisations officielles nécessaires. Pour cette dernière invention, Docteur Victor Agbégnénou ne cesse de se battre pour forcer les mains aux décideurs à rendre opérationnelle sa découverte qui selon les experts, a trente (30) ans d’avance sur les Occidentaux.
Pour cette ultime découverte, rien ne prédestinait l’auteur à une si brillante excellence en Technologies de l’information et de la communication (Tic) qui constituerait un apport non négligeable au combat contre la fracture numérique dont l’Afrique est la plus grande victime.Pour Agbégnénou, l’adaptation de sa découverte aux zones reculées et surtout au contexte africain est son seul souhait. Il soumet alors la cession de son brevet à une condition : le déploiement du PWCS avant tout en faveur des zones et peuples défavorisés sous sa direction.
Irène Atsou
Source: L’ALTERNATIVE – N°427 du 29 Mai 2015