Ils ont été mis sous mandat de dépôt, mardi 5 mai 2015, et transférés dans des prisons de l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Le président du Comité de contrôle du Front populaire ivoirien (Fpi), Hubert Oulaye, le président du Bureau du 3ème congrès extraordinaire organise par le camp Sangaré, Sébastien Dano Djédjé et le Secrétaire général adjoint (Sga) chargé des relations avec les syndicats et organisations de masse de ce parti ont été respectivement envoyés dans les espaces carcéraux de Dabou, de Toumodi et de Bouaké. L’information nous a été livrée par message téléphonique, par le Secrétaire national (Sn) chargé de la communication et du marketing politique du Fpi (tendance Sangaré), Franck Anderson Kouassi. Il est reproché à Dano Djédjé et Koua Justin, des faits de « trouble à l’ordre public » et de « défiance de l’autorité de l’Etat » . Hubert Oulaye serait accusé de « complicité d’assassinat de militaires de l’Onuci dans l’ouest du pays » en juin 2012. Ces cadres ont été au devant des cérémonies d’investiture de Laurent Gbagbo à la tête du Fpi, et de l’organisation de « la fête de la liberté » à Mama en fin de semaine dernière. Le Secrétaire général (Sg) et Porte-parole par intérim du Fpi (tendance Sangaré),Koné Boubakar a donné, lundi 4 mai 2015, en conférence de presse, les circonstances de leur interpellation. « Dès cet instant, nos camarades doivent s’apprêter au combat pour la démocratisation du pays. Puisque le Fpi ne peut pas accepter d’être acculé jusque dans ses derniers retranchements, il n’aura pas d’autres choix que de descendre dans la rue très bientôt », a martelé, M. Koné, ex-Directeur du protocole de Laurent Gbagbo, dénonçant « une dictature féroce » qui oblige « tous les secteurs d’activité à s’organiser pour faire front ».
SYLLA Arouna
In Soir Info, mercredi 06 mai 2015